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(56 ans)
 
 
 
 
 
 

El loco niisa-fan tiim cacophonic barista - performance 20 mn

12 mars 2022 à la Camionnette à Ouagadougou, festival de performance des Imprévisibles "L'Inattendu"

assistante : Adriane Ouédraogo

1 à 6 - images de la performance

7 et 8 - détails

9 et 10 - image et vidéo Le café de chez Céline

11 - vidéo de la performance (7'19 - montage Pierre Garel)

12 - affiche du festival (Pierre Garel)

 
Un pharmacien atypique vend des médicaments pour soigner des maux de la société. Il soigne les têtes plutôt que les corps. Ces médicaments s'appellent "Mysoginic Tiim", "Cleptomaniac Tiim", "Ziri Zobdo (fausses coiffures) Tiim" , End of Violence Tiim", "Homophobic Stronzo tiim", "CheTristezza tiim" ou "Sachet-par-terre Tiim"... "Tiim" signifie médicament en mooré, et revient comme un leitmotiv déjanté navigant entre plusieurs langues. Le pharmacien se badigeonne régulièrement des médicaments - en réalité de la peinture - dont il sait avoir besoin lui aussi, et vient parfois étendre les mains devant une vidéo incarnant la santé d'esprit paisible, montrant une petite fille discutant avec une autre au kiosque de sa mère Céline, où je vais réglièrement prendre un café le matin.

Un appétit sans limite, un monde sans fin

exposition collective à l'Institut Français de Ouagadougou, avril 2022

1 - espace de Pierre Garel

2 - L'Usage du Monde - installation de 30 éléments, 5 x 2 x 4 m - bois, ficelle, photographie, acrylique

3 à 6 - détails

 
Une séquences de pièces aux géométries imparfaites et improbables, à l'image d'un humain qui fait usage du monde de manière également très imparfaite, désordonnée, maladroite... et inconsciente. 14 « cubes » de bois, 14 photographies, passage du sol au mur par un double monochrome jaune qui tente de stabiliser un ensemble fragile et incertain. J'ai eu plaisir à travailler, pour la première fois, le bois comme matériau central d'une pièce, matériau ductile et doux qui me semble à mi-chemin entre l'homme et le monde, entre usage et nature. Les photographies laissent deviner des enfants brandissant des balais dans une excitation joviale - balayer le monde des adultes, pour à leur tour en faire usage dans le désordre ? Je ne veux que poser la question, entre espoir et inquiétude.

1 - L'Instant de Nature - 60 x 220 cm - Photographie et acrylique sur toile

2 - L'Ossature de l'Existence - installation de 10 éléments, 1 x 2 x 4 m - callebasses, photographie et acrylique sur bois

3 et 4 - détails

 
"L'Instant de Nature" est une pièce qui est une variation sur les photographies précédentes, une séquence en 4 parties d'une même image qui coule de la couleur au noir et blanc. Le titre propose de situer cette jovialité enfantine comme une nature passagère mais si nécessaire... Installation plus intime, "L'Ossature de l'Existence" suggère la possibilité de se retrouver, avec un désir de quiétude, en un lieu sans fin, paisible, ici répété sur 9 photographies insérées dans des callebasses. Ce lieu géographique est la colline Djibo, à 200 km au nord de Ouagadougou, où je désire depuis 2001 qu'à ma mort mon corps soit déposé et laissé aux vautours. Le concept d'illimité ne me parle intérieurement que dans le temps qui s'écoulera après ma disparition. Le parcours en 9 callebasses, comme une colonne vertébrale jusqu'à la stèle finale, présente une photographie prise à Kongoussi en 2002 - à mi-chemin entre la capitale et Djibo - qui disparaît peu à peu pour laisser place à une carte géographique plus grise des alentours de la ville du Soum sahélien, malheureusement aujourd'hui dans une situation humaine critique - désordre de l'espèce dans sa quintessence. (titre tirés de « L'Usage du Monde » de Nicolas Bouvier)

Bruissement, crissement

série de 10 pièces - acier, bois, résine,pigment, photographies - h70 à 130 cm

1 à 10 - Bruissement, crissement n°1 à 10

1 à 5 - Bruissement, crissement - détails des pièces n°1, 2, 3, 9, 10

6 à 8 - ensemble (dans l'atelier, août 2022)

9 - Déambulations imaginaires - Sébastien Lemporte 24"19' (extrait)

10 - Affiche "Les Bruissements du Monde"

Exposition « Les Bruissements du Monde » à l'espace Napaambeogo, Ouagadougou, octobre 2022

avec Maryse Gilbert, Sylvo Zoungrana, Patrick Agbowadan, Fleur Biguiboure

 
Bruissement... bourdonnement, chuchotement, chuintement, frémissement, grincement, froissement. Pour ce projet d'exposition collective, des pièces pensées au kiosque du coin de la rue, carrefour jonché d'objets, de déchets, de gravats. Plantes et animaux se faufilent, survivent. Entre eux, un bruissement incessant ignoré des hommes qui animent inlassablement l'endroit par leurs activités quotidiennes. Les bois traversant les fragments de vieilles tables métalliques, le grésillement de la résine saupoudrée de pigments sur la rouille et des photographies de détail du carrefour suggèrent, dans une installation d'ensemble assez chaotique des 10 pièces, le désordre caractérisant tout ce qui se côtoie en cet endroit. "Déambulations imaginaires", Une bande-son conçue par le contrebassiste contemporain Sébastien Lemporte accompagne l'ensemble, semblant émaner des pièces elles-mêmes.
Projet Collectif
 
 
 

Offrande - performance 30 mn

conçue par Agnès Tebda, improvisée par les 6 artistes de l'exposition "Un appétit sans limite, un monde sans fin".

1 et 2 - images de la performance

3 - extrait vidéo (0'26 mn) de Offrande

4 - le groupe d'artistes (de g. à d. Pierre Garel, Fleur Biguibouré, Mouss black, Agnès tebda, Patrick Agbowadan, Lolito)

Peinture murale pour l'Atelier Lolito, Ouidi, Ouagadougou, 12/2022 - 100 x 180 cm

avec Sam Fall, Silvia Ferraris, Mariam Sougué (photo 2 : ensemble)

 
 
 
 
 
 

vues d'atelier

 

fabrication de "Ton'd kienga yé ?" et de "L'usage du Monde" dans l'atelier de la cour des "11 Arbres"